Opera, qui en est actuellement à sa version 11.01, mise sur de prochaines évolutions réduire l’écart entre les interprétations des pages par le navigateur et celles des concurrents. Aujourd’hui, la mouture 11.10 bêta ne propose pas une révolution, mais un apport de certains éléments essentiels.
La première amélioration est celle du Speed Dial. Il s’agit dans les grandes lignes d’une grille sur laquelle l’utilisateur dispose des sites qu’il apprécie. Cette fonctionnalité a été maintes fois améliorée, mais la version 11.10 vient lui ôter l’un des derniers verrous à encore exister : il est maintenant possible d’ajouter autant de vignettes qu’on le souhaite. En outre, les vignettes elles-mêmes sont plus claires et le contenu est mis à jour en direct pour mieux représenter le contenu. L’ensemble des informations de chaque vignette peut également être modifié.
Pour réduire l’écart entre l’interprétation d’Opera et celles des concurrents, le navigateur utilise la version 2.8 du moteur Presto, une mission déjà exposée dès la première préversion 11.10. On trouve également la gestion des polices WOFF, un élément particulièrement important. Rappelons en effet que ces polices peuvent être hébergées sous forme compressée sur les serveurs web pour être redistribuée aux navigateurs qui souhaitent afficher les pages correspondantes. Il s’agit d’un standard soutenu par le W3C et qu’on retrouve dans pratiquement tous les navigateurs.
Le support du HTML5 est également amélioré avec la prise en charge d’éléments CSS3 supplémentaires tels que linear gradients et multiple columns. À noter aussi la gestion du format d’image WebP lancé par Google il y a quelques mois, comme un écho statique au codec vidéo WebM.
Certaines facilités ont en outre été mises en place. Exemple : le plug-in Flash. Quand Opera ouvre une page qui a besoin du plug-in, ce dernier se télécharger et s’installe de manière silencieuse. Un comportement qui devrait convenir au plus grand nombre mais qui pourra en agacer certains. Cette fonctionnalité revêt d’ailleurs un aspect d’autant plus problématique qu’un déclenchement aujourd’hui provoque l’installation de la dernière version de Flash, vulnérable à une faille critique qui n’est pas encore corrigée. Et Opera n’isole actuellement pas le plug-in.
Pour ceux qui se demanderaient où en est Opera de l’accélération graphique, la réponse est simple : il faudra attendre la version 11.50 du navigateur, qui prendra notamment en charge WebGL. Cette accélération, qui permet au navigateur d’utiliser le GPU pour certains traitements, devient l’un des principaux arguments des navigateurs récents : Internet Explorer 9, Firefox 4 et Chrome 10.
Vous pouvez télécharger cette version sur le site officiel.